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FÉVRIER 2009
Allo, la terre
Lavable, donc pas jetable
Après la découverte
Il m’aura fallu 7 jours pour bien maîtriser les couches et il me faudra une siècle pour m’en remettre. C’est ce que j’ai cru! Mais je me suis calmée au point de remercier les créateurs des couches “trucmuches”. Il faut se faire une raison sans eux, ce n’était gérable. A moins de n’avoir aucun scrupule à jeter des couches par dessus bord, ce qui est absolument impossible pour moi.
Les couches kunas
Ca brûle
Si vous avez lu le papier sur les couches lavables alors vous comprenez que malgré tout nous utilisions quelques couches jetables. Mais comment faire pour se débarrasser de ces dernières?
Il suffit de les brûler.
Nous avons donc procédé à une séance de brûlage de poubelle, plus longue que prévue, n’ayant pu nous empêcher de ramasser les déchets qui souillaient cette plage. Soyons honnêtes nous ne l’avons fait qu’une fois!
Le plein
Isolé oui mais toujours avec du pétrole. Voilà! C’est souvent ainsi que nous faisons le plein. Nous bidonnons 600 litres!
Holà! una reparación?
Le bel homme sur la photo c’est Alfredo. Alfredo est frigoriste, il a 76 ans et environ 15 enfants, moitié garçons, moitié filles. C’est lui qui nous a présenté les choses ainsi. Moi je ne vois pas comment il peut couper 15 enfants en nombres égaux de mâles et de femelles.
Cinq heures plus tard
Stéphane passe par toutes les couleurs, grand moment de solitude, comme nous en avons si souvent à bord. Néanmoins le capitaine de Bamako est resté très zen. Il a payé Alfredo, ne l’a tout de même pas remercié et s’est débrouillé avec notre ami Thierry du bateau Ker Tydou; En une heure ils avaient tout remonté et tout fonctionnait. On n’est jamais mieux servi que par soi-même!